Célébrée le 15 août, l’Assomption est une des grandes fêtes de la vie chrétienne. Elle commémore la gloire de Marie avec Dieu et son élévation au Ciel.
Quelle est la signification de l’Assomption ?
Après sa mort, la Vierge a été enlevée pour entrer d’emblée dans la vie en Dieu, au Ciel. La fête de l’Assomption est donc la célébration de l’accueil, en Notre-Dame, de la vie éternelle jusque dans la chair. Avec la résurrection de Jésus à Pâques, c’est l’annonce de notre propre résurrection personnelle qui est dévoilée en elle. C’est ce qui se dévoile dans le Credo avec le « Je crois en la résurrection de la chair ». Croire en Dieu, croire en son Fils et en sa Bonne Nouvelle, c’est croire aussi à la vie éternelle et à la résurrection des corps.
La fête de l’Assomption est une célébration fixée au 15 août dès le VIe siècle. Elle célèbre la mort, la résurrection, l’entrée au ciel et le couronnement de la Très Sainte Vierge Marie. On dit « assomption », d’un mot latin qui signifie « enlever », et non pas « ascension », ce qui veut dire « monter », pour marquer que Notre-Dame fut enlevée au Ciel, en corps et en âme, en vertu d’un privilège particulier. Quel a été ce privilège ? D’avoir accepté d’être la mère du Christ. Par son « oui », à Dieu lors de l’Annonciation, la Vierge Marie a accueilli dans sa chair, celui qui est le Maître de la vie et sur qui la mort n’a plus aucun pouvoir : Jésus-Christ.
Depuis quand fête-t-on fête de l’Assomption ?
La fête de l’Assomption, ou de la « Dormition » comme l’appellent les chrétiens d’Orient, fut célébrée à partir de 431, quand le Concile d’Éphèse définit la croyance (le dogme) de « Marie, Mère de Dieu ». Au début du VIIIe siècle, cette fête s’enrichit d’un office de la veille au soir (vigile). En France, l’Assomption a été solennisée à partir du vœu de Louis XIII, en 1638, puisqu’il a consacré le royaume à Marie.
Dans l’Église universelle, cette fête se déploie avec la proclamation du dogme de « l’Assomption de la Vierge Marie » par le pape Pie XII, en 1950. La fête de l’Assomption est un résumé du parcours du croyant. Si l’on place sa foi en Jésus ressuscité, on est destiné corps et âme à vivre dans le sein de Dieu. Et Notre-Dame fut la première à le vivre.