
L'iconographie dans l'abbatiale
Dans les abbayes cisterciennes Saint Bernard a imposé la sobriété, rien ne devait distraire les moines tout devait favoriser la spiritualité et l’élévation de l’âme.
L’ensemble de l’iconographie actuelle a été ajouté au fil des siècles.
Les vitraux, pour la plupart récents, ne sont pas conformes à l’éthique cistercienne ; la sobriété. Ils sont présentés dans une page spécifique.
Les peintures sont pour l’essentiel du XVe siècle.
- La résurrection sur le plafond de l’abside a été restaurée en 1891.
- La Litre funéraire de la famille du Bousquet Seigneur de la tour de Cabans est de 1601. (Dans l’absidiole Nord)
- D’autres se trouvent sur le mur du collatéral Nord ( soldat) elles sont de la fin du XVe siècle.
Au plafond de l’abside la résurrection, peinture du XVe siècle restaurée en 1891. Les chaîne servaient à suspendre le Saint Suaire.
Notre-Dame de Cadouin.
Les statues, nombreuses aujourd’hui, n’étaient certainement pas là à la création de l’abbaye.
Une est plus particulière ; Notre-dame de Cadouin, offerte par Pierre de Gaing qui fût l’Abbé à partir de 1453.
L’Abbé s’est fait représenté tout humble en prière aux pieds de la Vierge.
Statue a été brisée à la révolution et restaurée au XIXe siècle.
La croix pèlerine.
Il est intéressant de remarquer la Croix Pèlerine. Offerte par l’Association Notre-Dame de Salut.
Elle a été portée en pèlerinage à Jérusalem en 1890 avec une autre offerte à la basilique de Paray le Monial.
Elle est plantée à Cadouin le 19 août 1891.
Saint jacques de Compostelle.
Un des rares tĂ©moignages visible dans l’abbatiale de Cadouin sur les chemins de Compostelle est un Ă©cusson. Une coquille des chemins de Saint Jacques est sculptĂ©e sur un modillon de la façade, mais cachĂ©e dans la tour construite au XVe siècle. Voir les photos de l’architecture extĂ©rieure.
Par contre dans le cloître reconstruit au XVe il y en beaucoup dans les décors des portes.
L’abbaye est classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO en 1998 au titre des chemins de Compostelle.
Cet écusson réunit les coquilles de St Jacques, Notre-Dame de Cadouin, la crosse de l’Abbé et 2 hermines de Anne de Bretagne.
Les éléments de décor

La vierge et l'enfant
Dans l’absidiole nord.

Saint joseph et l'enfant Jésus
Saint Joseph portant JĂ©sus dans ses bras. A gauche de l’entrĂ©e du chĹ“ur.

Saint Géraud de salles
C’est lui qui est Ă l’origine de l’abbaye de Cadouin. Il Ă©tait natif de Salles-de-Cadouin.

Notre-Dame de Cadouin
Offerte par Pierre de Gaing, abbé en 1455, bien humble au pied de la Vierge.
Statue brisée à la révolution et restaurée au XIXe siècle.

La piéta
Vierge de PitiĂ©, est un thème artistique de l’iconographie en sculpture et peinture chrĂ©tienne reprĂ©sentant la Vierge Marie en Mater dolorosa (expression latine), mère pleurant son enfant qu’elle tient sur ses genoux.
Ce thème chrĂ©tien de souffrance et de mort est le premier exprimĂ© après les Ă©pisodes de la Passion du Christ, avant sa RĂ©surrection. Il est en vigueur entre les annĂ©es 1350-1500 (des XIVe et XVe siècles) très marquĂ©es par de graves pĂ©riodes d’Ă©pidĂ©mies et de pandĂ©mies de peste noire.

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
Marie-Françoise Thérèse Martin, en religion sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, également connue sous les appellations sainte Thérèse de Lisieux, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus ou encore la petite Thérèse, est une religieuse carmélite française née à Alençon (Orne) le 2 janvier 1873 et morte à Lisieux le 30 septembre 1897.
Béatifiée puis canonisée dès 1925 par le pape Pie XI.

Sainte Jeanne d'Arc
BĂ©atifiĂ©e en 1909 puis canonisĂ©e en 1920, Jeanne d’Arc est devenue une des quatre saintes patronnes secondaires de la France.
Sa fête nationale est instituée par la loi en 1920 et fixée au 2e dimanche de mai.

Saint Antoine de Padoue
Saint Antoine de Padoue ou saint Antoine de Lisbonne, nĂ© en 1195 Ă Lisbonne et mort le 13 juin 1231 près de Padoue (Italie) est un prĂŞtre franciscain, maĂ®tre de doctrine spirituelle, prĂ©dicateur de renom et thaumaturge, qui fut canonisĂ© en 1232, moins d’un an après sa mort, et dĂ©clarĂ© Docteur de l’Église en 1946.
Liturgiquement, il est commémoré le 13 juin.
Souvent invoqué pour retrouver des objets perdus.

Saint Bernard
Saint Bernard de Fontaine, abbé de Clairvaux (1090 ou 1091, château de Fontaine-lès-Dijon (Dijon) – †20 août 1153, abbaye de Clairvaux) est un moine français, réformateur de la vie religieuse.
Directeur de conscience et important promoteur de l’ordre cistercien (ou ordre de CĂ®teaux).
Mort en 1153, il est canonisĂ© dès 1174 et devient ainsi saint Bernard de Clairvaux. Il est dĂ©clarĂ© docteur de l’Église en 1830 par Pie VIII.

La croix
La croix actuelle, proche de l’autel.

La croix pèlerine
Le premier pèlerinage de conversion Ă JĂ©rusalem, organisĂ© par l’Association Notre Dame de Salut, sous la direction des pères Assomptionnistes n’a d’autre but comme celui du Pèlerinage National Ă Lourdes : prier pour le salut de la France.
Du 27 avril au 8 juin 1882, 2 bateaux emportaient 1000 pèlerins depuis Marseille vers JĂ©rusalem. Ils devaient rapporter une croix chacun pour l’offrir Ă un lieux Saint, elles sont offertes au pape.
Du 18 avril au 2 juin 1890, 2 croix sont rapportĂ©es, l’une est offerte Ă Paray-le-Monial et l’autre Ă Cadouin, plantĂ©e le 19 aoĂ»t 1891.

Saint Jean Baptiste
Saint Jean Baptiste. St Luc et St Matthieu disent : c’est celui dont il est Ă©crit : « Voici, j’envoie devant ta face mon messager, qui prĂ©parera ton chemin devant toi ».
Il baptisait avec l’eau du Jourdain, il baptisa JĂ©sus.

Les croix de consécration
L’abbatiale a Ă©tĂ© consacrĂ©e, comme une cathĂ©drale. Les croix de la consĂ©cration sont rĂ©parties sur le pourtour de l’abbatiale en peinture rouge, gĂ©nĂ©ralement il y en douze.

Tombeau
Dans la nef collatérale Nord se trouve un tombeau de pierre, il renferme des ossements de moine.

Le bénitier
En marbre noir, il porte l’inscription : DonnĂ© par deux personnes de Cadouin – annĂ©e 1877.

La litre funéraire
Ornement, en principe Ă l’intĂ©rieur d’une Ă©glise, la plus part du temps une bande noire avec des armoiries parfois plus Ă©laborĂ©. Cet ornement Ă©tait rĂ©alisĂ© Ă l’occasion du dĂ©cès d’un noble, en gĂ©nĂ©ral celui qui Ă©tait Ă l’origine de la construction de l’Ă©glise. Cette coutume se dĂ©veloppa au XIVe siècle.
Ici un chevalier et ses armoiries.

Bannière de l'abbaye
L’abbaye possède une collection de bannières qui Ă©taient utilisĂ©es pour les processions.
Ici celle de l’abbaye.

Bannière du Saint Suaire
La bannière du saint Suaire, avec l’inscription « Qu’ils soient un ».

Bannière saint Joseph
La bannière « Allez à Joseph »

Bannière du Sacré cœur de Jésus
La bannière du Sacré Cœur de Jésus.

Bannière de la pècheresse
La bannière de la pĂ©cheresse – Marie -Madeleine.
« Beaucoup de pĂŞchĂ©s lui sont remis – parce qu’elle a beaucoup aimé » (Luc chap 7-47)